Je ne me lève pas le matin en me disant je vais faire une carte postale, c’est la continuité d’un récit, c’est aussi une manière de romancer la vie comme une envie de changer d’air et sûrement un regard culturel, jamais le sentiment d’un cliché.
À Douarnenez le port de pêche fournit une collection de cartes postales pour traduire au mieux la vie des marins pécheurs et y rendre par la voix des chants bretons la mer à ceux qui d’un coup d’oeil la regardent et l’entendent. Sans aucun doute nous ne sommes pas dans la forêt de Broceliande en haute Bretagne mais entre Vilaine, Aven et Trieux.
Voyage au long cours
C’est ainsi que je suis souvent sur la rive d’en face d’où la houle vient de très loin pour me faire voir les vagues arriver. C’est la plus belle balade à bicyclette vers les vallons profonds de l’Aven sans mettre le pied à terre comme le ferait Gauguin qui se pose pour interpréter ses personnages imaginés et découpés dans le paysage du christ jaune et jamais ne va vers l’infini puisqu’il faut atteindre les landes jaunes orangées, c’est de là que la mer garde son œil ouvert.
Ils sont debouts sur la jetée
sur la jetée du bout du monde,
Ils sont debouts sur la jetée
Ici ..........
Toutes ces paroles peuvent sembler être des oracles, ici tous savent ce qu’est la foi qu’ils connaissent avec une grande part d’ironie venue se cacher dans les plus saintes illusions.