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 Le rideau d’encre  - Recits liés à la CULTURE à l’HISTOIRE et aux VOYAGES
Le rideau d’encre - Recits liés à la CULTURE à l’HISTOIRE et aux VOYAGES
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Il suffisait de murmurer à l’oreille de l’ancêtre de Tara et l’oiseau s’envolait

Il suffisait de murmurer à l’oreille de l’ancêtre de Tara et l’oiseau s’envolait

 

Il suffisait de murmurer à l’oreille de l’ancêtre de Tara et l’oiseau s’envolait

L’histoire ne dit ni le lieu, ni s’il s’agit de Grandlon, cela à l’aspect d’un shiste, aux roches feuilletées fascinantes avec l’oiseau de la prophétie.

A​​​​​u cœur d’Erin se dresse le cairn de Knock où reposent les gardiens d’un savoir, les âmes se manifestent dans les pierres, elles portent les spirales, les cercles et les croix, je suis accompagnée de Mac Aisling pour y percer les mystères de la chambre secrète, un couloir précède la chambre ronde où les gravures invitent à se rapprocher d’une pierre, soudain nous fûmes transportés à Tara sur la colline sacrée où tout commença.


 

 

 

Le festival de Galway

 

 

 

 

Un musicien passionné de harpe et de douces mélodies et aussi de rythmes endiablés venait de recevoir une invitation pour se produire dans un festival de musique celtique en Eire, avec enthousiasme il acceptait et espérait découvrir l’âme d’un pays pour lequel il partageait déjà la langue. Il prit le bateau à Saint Malo en compagnie d’un fervent chanteur breton défenseur de la langue et de l’identité, ses mots étaient comme des armes pour dénoncer l’oppression et revendiquer une liberté culturelle. Après la traversée ils prirent la route dans la même voiture vers le lieu du festival et découvrir les loges réservées aux artistes, pas le temps de s’arrêter en chemin pourtant des chevaux élégants et robustes attendaient de partir pour un haras en Bretagne et sur le port des toiles venaient d’arriver pour les bateaux. 

À Galway les cheveux roux se mélangeaient avec harmonie aux bars colorés de la ville et dans une ambiance chaleureuse les petites dentelles s’exposaient dans la manière de porter ses vêtements, le festival était très coloré. Les flammes des cheveux dans la nuit devenaient des crinières ardentes, elles étaient les muses des landes où les légendes se mêlaient au vent tissant les histoires de leurs âmes rebelles dansant sous la lune du festival. Les petits groupes se formaient comme des cromlec’h et Sinea ne manquait pas l’occasion de marquer son hostilité à Gad, celle-ci au langage violent tissait ses sortilèges où seuls ses silences étaient éloquents, elle ne partageait sûrement pas la sensibilité d’une culture qu’elle refusait ça la mettait hors d’elle, son dragon ne crachait pas le feu il était sa raison pour déstabiliser une culture ; discrètement Eria préférait retourner à son credo et peindre ses tableaux avec ses mots mélangeant les teintes de l’aube et du crépuscule essayant d’explorer un monde qui s’imposait à elle en se pliant aux vents comme un saule pleureur, celui-ci mêlait les fils de l’imaginaire comme l’oracle des âmes égarées. C’est la veille pour moi d’un départ pour le comté d’Amtrim avec sa chaussée telle des vents qui chassent les monstres, les cheveux attachés mes sentiments viennent se mélanger aux Noisetiers et Chèvrefeuilles de Sligo où l’âme dans un murmure mène le combat à travers le vent des pierres.

 

Il suffisait de murmurer à l’oreille de l’ancêtre de Tara et l’oiseau s’envolait

Claddagh est ce village qui symbolise l’attachement au pays avec le cœur monté sur une bague. La légende la plus racontée est celle d’un jeune pêcheur capturé par des pirates et  vendu comme esclave. Avec de l’or il fabriqua une bague, ainsi il réussit à retourner au village avec l’emblème de la tradition irlandaise que sont les deux mains de l’amitié et le cœur porté à la main droite pointe du cœur tourné vers l’extérieur pour les célibataires.

 

Il suffisait de murmurer à l’oreille de l’ancêtre de Tara et l’oiseau s’envolait
Il suffisait de murmurer à l’oreille de l’ancêtre de Tara et l’oiseau s’envolait
Il suffisait de murmurer à l’oreille de l’ancêtre de Tara et l’oiseau s’envolait
Il suffisait de murmurer à l’oreille de l’ancêtre de Tara et l’oiseau s’envolait
Il suffisait de murmurer à l’oreille de l’ancêtre de Tara et l’oiseau s’envolait
Il suffisait de murmurer à l’oreille de l’ancêtre de Tara et l’oiseau s’envolait
Il suffisait de murmurer à l’oreille de l’ancêtre de Tara et l’oiseau s’envolait
Il suffisait de murmurer à l’oreille de l’ancêtre de Tara et l’oiseau s’envolait
Il suffisait de murmurer à l’oreille de l’ancêtre de Tara et l’oiseau s’envolait
Il suffisait de murmurer à l’oreille de l’ancêtre de Tara et l’oiseau s’envolait
Il suffisait de murmurer à l’oreille de l’ancêtre de Tara et l’oiseau s’envolait
Il suffisait de murmurer à l’oreille de l’ancêtre de Tara et l’oiseau s’envolait
Il suffisait de murmurer à l’oreille de l’ancêtre de Tara et l’oiseau s’envolait
Il suffisait de murmurer à l’oreille de l’ancêtre de Tara et l’oiseau s’envolait

À la sortie de l’écurie le poulain gris suivait de près sa mère au pelage noir, arrivés dans le pré entourés d’une haute clôture de bois la jument élancée au galop faisait voler l’herbe sous ses sabots, le poulain tentait de la suivre mais il trébuchait, il essayait de galoper sur la cadence de la jument en suivant les moindres changements de direction en sentant les ralentissements et le souffle sur ses oreilles, il n’avait  plus peur de la clôture.

Dans la bibliothèque du manoir une personne venait d’arriver de Kildare, l’homme était robuste et jovial il félicitait son hôte de l’ampleur du domaine, des paddocks, de la piste d’entraînement, même de la chapelle, il était l’astrologue réputé de l’île pour désigner de préférence les poulains selon leur aventure astrale. La petite porte du manoir pouvant être celle du destin ressemblait à un univers fantastique, ses sculptures se seraient inspirées d’une ancienne pierre attribuée à Brian Boru. C’était en parcourant les nombreuses collines que nous apercevions les cercles bordés de fossés restés figés depuis si longtemps en symbiose avec le tumulus de New Grange, là se dressait le chateau Boru sur la pointe rocheuse où la mystérieuse pierre se cachait et le cheptel aussi.

 

 

L’inspiration au temps

de Boruma

 

 

 

 

Mac Aisling décidait de se rendre à Cashel Boruma un ancien site sur les rives du Shannon, il voulait y voir les vestiges du passé et y laisser sa trace, avec sa besace et son burin, après plusieurs jours de marche il arrivait enfin à Boruma émerveillé par la vue du grand tertre circulaire entouré de pierres dressées qui dominait le fleuve, il sentait l’histoire et la magie qui imprégnaient le lieu et se dirigeait vers le centre du tertre où se trouvait une grande pierre plate appelée pierre de la destinée. C’était sur cette pierre que les rois d’Irlande étaient couronnés après avoir reçu le consentement de la déesse Eriu. Mac Aisling s’approchait avec respect, elle était couverte de gravures, de symboles et de noms, il reconnaissait certains d’entr’eux, un portait le nom de Brian Boru celui qui avait unifié l’Irlande et vaincu les Vikings, Gralon y figurait, il se disait que lui aussi voulait laisser son nom sur cette pierre, avec son burin il se mettait à graver sur un coin de la pierre faisant attention de ne pas abîmer les autres inscriptions et ne pas manquer de respect à la pierre sacrée, il reculait pour admirer, il était Mac Aisling, le fils du rêve.

 

 

 

 

 

Parcequ’ils étaient fascinants les moines d’Irlande s’inspiraient de certains oiseaux comme les cormorans huppés, ils partageaient avec eux sur le sable humide les crustacés tout en observant le mouvement agile de leurs ailes au plumage sombre pour en faire de grandes initiales.