Botticelli peintre de la Renaissance né à Florence

Caravage 

Sous les Ailes de la Cigogne Noire

et les odeurs enivrantes des Trattorias

 

En sillonnant les rues de Florence, j'ai été enveloppée par l'atmosphère de cette ville où chaque coin respire l'art et l'histoire et sous les ailes de la cigogne noire j'ai capturé les gestes et les moments de vie qui définissent cette cité emblématique.
Les trattorias sont les petits bijoux culinaires dont le cœur rencontre des chercheurs d’Art venus comme moi observer assise à une table pour capturer les habitudes, les rires et les discussions passionnées.

EXTRAIT :

"C’était une belle matinée ensoleillée à Florence, la Piazzale Michel Angelo offrait une vue imprenable sur la ville et les touristes affluaient pour admirer les répliques des statues de Michel-Ange. L’allégorie de la légende de Léda et du Cygne, prenait forme au moment où une brise légère fit voler un morceau de papier jusqu’à mes pieds, curieux, une carte mystérieuse se laissait entrevoir avec des indications qui devaient mener à un endroit inconnu à travers les ruelles sinueuses de la ville, c’était une petite boutique de coiffeur au coin d’une rue tranquille et sombre, comme de nombreuses rues de Florence, avec la devanture ornée en bois gravé : “Chez Léonard, le coiffeur des artistes” elle semblait être ce que je cherchais, entrant, un coiffeur excentrique avec une moustache en spirale et des ciseaux scintillants se nommait Léonard, voyant la carte dans mes mains, il sourit mystérieusement invitant à m’asseoir. “Ah, tu as trouvé la carte de Léda,” dit Léonard entamant  la coupe de cheveux d’une cliente. Cette carte était un secret bien gardé parmi les artistes de Florence, elle mènerait au coeur de l’histoire de Leonardo Da Vinci, seuls ceux qui ont l’âme d’un artiste pourraient s’y aventurer.
Pendant que Léonard travaillait, il racontait l’histoire de Léda et du Cygne, Michel-Ange aurait donc caché des indices dans ses œuvres pour guider les artistes vers une inspiration infinie et ici dans le salon qui renvoyait une nouvelle coupe de cheveux, me voici déterminée, les yeux examinant le départ vers un nouveau voyage artistique".

Arrivant du chemin des Cyprès du jardin de Boboli la porte dissimulée du corridor Vasari, architecte des Médicis étonne, elle nous plonge dans une lumière filtrée à travers les petites fenêtres venant illuminer certaines parties des œuvres côtoyant celles plus contemporaines.